Izaam01's Blog

février 18, 2010

Al Biruni :Un grand savant arabe

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Source: http://colleges.ac-rouen.fr/dunant-evreux/SPIP/html/andalousie/html/cam-bio-al-biruni.htm

Al biruni est né en 973 à Kath capitale de Khwarizm et il est mort en 1050. Son vrai nom est : Abu’l- Rayhan Muhammad ben Ahmad al-Biruni. Sa famille est iranienne. Elle est pauvre. Il parle 7 langues différentes : le sogdien, l’arabe, le turc, le persan, le syriaque, l’hébreu, le grec. Puis, plus tard, il apprend le sanscrit et divers dialectes de l’Inde. Al Biruni est l’un des plus grands savants de l’Islam. En effet, il étudie les mathématiques, l’astronomie, la physique, les sciences naturelles, la géographie, l’histoire, la chronologie. Il est aussi un linguiste et un observateur des mœurs de son époque. Ses connaissances sont si grandes qu’il reçoit de son temps le surnom de « Maître ». Il se rend à la cour du sultan samanide Mansur II ben Nuh qui régna de 997 à 999, à Boukhara. Il doit quitter le pays car le prince de Gurgandj renverse l’ancienne dynastie. Il fait ensuite un court séjour à Rayy où il rédige la bibliographie de Rhazès. Il se rend ensuite à Djurdjan, à la cour de Zyriade Qabus Ben Washmgir. Dans cette cour se réunissaient de nombreux savants. Il écrit vers 1012 un grand ouvrage intitulé Chronologie (Al- qânûn al- Mas’ûdi) ou Vestige des siècles passés. Cet ouvrage traite d’astronomie, d’astrologie et de sciences naturelles. Il travaille 7 ans pour le frère du prince Abu I-Hassan Ali ben Ma’mum. Celui-ci lui confie des missions politiques à cause de sa « langue d’or et d’argent ». Sous le règne d’Abul Abbas (1010-1017), il écrivit Histoire du Khwarizm. Il correspond avec Avicenne sur des questions de physique et de philosophie, mais ils ne sont pas d’accord et Avicenne ne lui répond plus. Il vit 13 ans sous le règne de Mahmud qui le fait prisonnier, et devient peut-être son astrologue officiel. Il l’accompagne au nord-ouest de l’Inde. Mahmud meurt en 1030. Mas’ûd lui succède et il semble que les conditions de vie de al Biruni s’améliore sous son règne. Al Biruni meurt vers 1050.

L’héritage scientifique et culturel

Filed under: Andalousie, Uncategorized — izaam01 @ 8:35

Source:http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9900/bin08/heritage.htm#Averroes

Introduction

L’occupation arabe de l’Espagne durant huit siècles laisse un grand héritage scientifique et culturel. Certains historiens considèrent d’ailleurs l’Espagne musulmane comme le centre culturel le plus important du monde à cette époque.

L’activité intellectuelle est le trait dominant de l’élite al-andalouse vue par elle-même. L’honnête homme andalou a un penchant pour la musique, la poésie, les jeux de l’esprit; il cultive l’amour des sciences, des livres et la pratique religieuse.

La langue arabe est, à cette époque, la langue scientifique internationale. De plus, elle est synonyme de raffinement et d’ érudition. L’arabe était non seulement étudié et parlé par les musulmans mais aussi par les mozarabes (chrétiens sous domination musulmane) et les juifs, communautés très actives dans la vie publique.

Des émirs et califes, tels qu’ Abderrahman II, Abderrahman III y al-Hakam II furent eux-mêmes de grands érudits qui s’entourèrent de savants. Ils firent traduire les principales oeuvres grecques et édifièrent des mosquées où l’on enseignait la religion et la jurisprudence. Certains furent même de grands poètes comme le roi Al-Mutamid de Séville. On créa aussi des bibliothèques publiques et privées, ce qui traduit bien la portée culturelle de cet empire.

Le célèbre Ibn Hazm (994-1064) consacra de nombreuses pages au classement des sciences dans des livres comme le Maratib al-ulum ou Kitab al-ajlak. Cet auteur a été un des plus prolifiques de l’Islam qui s’est distingué en tant que poète, théologien, juriste, historien et philosophe. Un autre des grands sages fut Said (m.1070) qui rédigea, entre autres, le Tabaqat.

La prose, la poésie et la musique

La prose et la poésie furent deux disciplines hautement valorisées par les andalous, amateurs de la beauté, de l’esthétique et de la nature. L’époque des Taifasfut un chaos politique mais aussi une période de décentralisation du pouvoir qui jusqu’alors se concentrait à Cordoue.

A côté du roi poète Al-Mutamid, il faut citer Ibn Zaydun (1003-1071) et son aimée, la princesse Wallada, ainsi que All-Ramadi (m. 1015) et, quelques siècles plus tard, Ibn Zamrak, le poète du XIVe siècle qui inscrivit ses vers dans les murs de l’Alhambra. La forme la plus cultivée et élégante de la poésie fut la qasida, à côté de formes plus populaires appelées muwashaha et zéjel, dont l’auteur le plus réputé fut Ibn Quzman (XIIe siècle), dont la renommée s’étendit jusqu’à Bagdad.

La musique ne fut jamais un genre très considéré par l’Islam; cependant, cette période arabo-andalouse vit l’avènement de grands musiciens dont le célèbre Ziryab, provenant de Bagdad au IXe siècle, qui, à côté de révolutionner les modes vestimentaires, la cosmétique et la cuisine fut un magnifique joueur de luth auquel il ajouta une cinquième corde.

La prose -surtout philosophique- fut notamment représentée par le penseur Ibn Tufayl, qui se fit remarquer par son ouvrage Hayy Ibn Yaqzan, connu aussi sous le nom du Livre du Philosophe autodidacte.

Joueurs de Luth

L’Histoire et la GéographieBeaucoup d’oeuvres des nombreux historiens et géographes de cette période se sont perdues. Parmi les historiens les plus renommés, il faut citer au XIe siècle Ibn al-Jatib et surtout Ibn Jaldun, auteur d’une oeuvre fondamentale de son temps: el Muqaddimah. Parmi les géographes, on relèvera Al-Idrisi (XIVe siècle) et Ibn Batuta,le plus grand voyageur de son temps.

La Philosophie

Dans un premier temps de l’Islam en Orient, la science de la philosophie et de la logique furent étudiées dans un climat de grande tolérance religieuse et intellectuelle. C’est dans la période de la conquête arabe de l’Espagne que furent traduites pour la première fois en arabe les oeuvres philosophes grecs, en particulier Aristote et que se développa un vif intérêt pour cette matière malgré le regard sévère des autorités religieuses.Le promoteur de l’étude de la philosophie fut Ibn Masarra (panthéiste), suivit au Xe siècle de Ibn Hazm et du juif Ibn Gabirol qui professa une philosophie néoplatonicienne. Le XIIe siècle fut marqué par Ibn Bayyah (Avempace) et son disciple Ibn Tufayl, dont l’oeuvre eut un fort impact parmi les chrétiens.

Mais sans doute, celui qui eut la plus grande influence aussi bien dans le monde islamique qu’en Europe fut Averroes (Ibn Rushd, 1126-1198), de qui de nombreuses oeuvres ont été conservées et qui fut le contemporain de l’éminent philosophe juif Maïmonides (1135-1204).

 

Averroès

Averroès (nom arabe : Abú al-Walìd ibn Ruchd) était, entre autres, un médecin et philosophe arabe du XIIe siècle né à Cordoue (1126-1198).Averroès a étudié, en plus de la jurisprudence musulmane que lui a enseignée son père qui était juge, la théologie, la philosophie, les mathématiques et la médecine. Il occupa plusieurs hautes fonctions : cadi de Séville (1169), grand cadi de Cordoue (1171), premier médecin à la cour du calife Abú Yaqub Yusuf (1182).

Averroès est devenu célèbre notamment au travers de sa conception des vérités métaphysiques. Pour lui, elles pouvaient en effet s’exprimer de deux manières différentes et pas forcément contradictoires : par la philosophie (Aristote, néoplatoniciens) et par la religion. Cette façon de présenter deux catégories de vérités fut perçue de manière hostile par les religieux à l’esprit étroit, et Averroès fut exilé en 1195.

Son influence posthume en Islam fut quasi nulle, et c’est à des juifs et des chrétiens qu’on doit la conservation et la traduction de ses oeuvres. Son oeuvre majeure est le Tahafut al-Tahafut (L’incohérence de l’incohérence). Ses commentaires des oeuvres d’Aristote figurent parmi les plus fidèles ; ils furent traduits en latin et en hébreu et eurent une grande influence sur la pensée chrétienne et philosophique dans l’Europe médiévale.

La vie d’Averroès a été retracée dans  » Le Destin « , un film de Youssef Chahine (coproduction franco-égyptienne) primé au Festival de Cannes en 1997 (Prix du 50e anniversaire du festival qui a récompensé l’ensemble de l’œuvre cinématographique du réalisateur). Ce film dénonce l’intolérance religieuse sous la forme d’une fable enjouée, haute en couleurs et profondément optimiste. Nous vous le conseillons personnellement !

Chronologie
Les sciences naturelles

On ne peut pas ne pas mentionner les grands savants qui ont révolutionné de nombreux aspects de la vie. Ils étudièrent les mathématiques, l’astronomie ( Ibn Taimiya), la médecine ( Abu Bakr Al-Ansari; Maslama Al-Mayriti ), la botanique (Ibn-Baytar) et l’agronomie ( Ibn Al-Awam) ainsi que l’astrologie et l’alchimie. Mais la médecine fut à son apogée avec Averroes et les frères Harrani, qui exercèrent sous la protection de Al-Hakam II.

Ils ont tous influencé l’Europe contemporaine et postérieure et leurs textes furent étudiés jusqu’au milieu du XVIIe siècle par des savants tels que Michel Servet, Copernic, Nicolas Massa ou Galilée.

Instruments de mesure

La Vie quotidienne et économique

Les arabes créent un nouveau type de société urbaine très structuré qui améliore et facilite la vie. Ce sont eux qui créent le système d’égoûts des villes. Ils développent l’hygiène de vie puisqu’ils instaurent le bain public et le hammam dont il en existera plus de 600 dans le califat de Cordoue. La mosquée était un lieu très fréquenté pas seulement pour prier mais pour organiser différentes réunions de type social et éducatif.Ils développent les voies de communications grâce à de grandes routes commerciales qui établissent une liaison entre la péninsule et la Mer Rouge, la Méditerranée et même l’Océan Indien. Ils exportent au-delà du détroit: brocard de Malaga, Murcie ou Valence, Céramique de Valence et Malaga), les chantiers navals de Ceuta, Almeria et Bougie et importent des ports marocains des céréales, du bétail et des cuirs, signes d’une véritable prospérité économique. Les échanges commerciaux s’effectuaient en monnaie qui se frappait à Cordoue.

Bains publics

Le travail des champs est facilité grâce à l’invention de la roue à godets « noria » qui permet de monter l’eau dans les canaux d’irrigation.L’amélioration du système d’irrigation accroit le rendement des cultures traditionnelles (vigne, olivier) et l’introduction de nombreuses nouvelles plantes : l’abricot, la grenade, le melon, l’artichaut, l’aubergine, l’asperge, l’endive le riz ainsi que la canne à sucre.La cuisine est raffinée et variée, boulettes de viande au cumin, couscous, empanadas de poisson et légumes, poissons au four aux épices, aubergines farcies, etc.

Les sciences arabes au Moyen Âge

Filed under: Andalousie, Uncategorized — izaam01 @ 7:03

Source http://colleges.ac-rouen.fr/dunant-evreux/SPIP/html/andalousie/html/cam-sciences.htm

Au Moyen Age, la civilisation arabo-musulmane développa, inventa et perfectionna les sciences. Les sciences arabes sont, en effet, très brillantes au Moyen Age. Les sciences arabes désignent les sciences pratiquées par des chercheurs avec pour langue l’arabe. 

Les ingénieurs arabes étaient particulièrement inventifs. Par exemple, un livre décrit 100 inventions scientifiques : appareils médicaux, moulins à eau, horloges à eau, moulins à vents, jouets mécaniques… Un grand inventeur andalou a inventé le procédé de fabrication du cristal.

Il y a différentes sciences arabes : les mathématiques (algèbre est un mot arabe), l’astronomie, l’optique, la médecine, la géographie, l’agriculture

L’astronomie

L’astronomie est une science qui étudie la position, la structure et l’évolution des corps célestes. Les astronomes arabes se sont appuyés sur les livres d’astronomie grecque de l’Antiquité. Ptolémée fut le plus grand astronome grec, il fit une théorie et il a écrit un livre : L’Almageste. L’astronomie grecque fut par la suite transmise aux Syriens, aux Hindous et aux Arabes.

Pourquoi les Arabes ont-ils eu besoin de l’astronomie ? Depuis l’arrivée de l’islam, les Arabes ont besoin de l’astronomie pour se diriger vers La Mecque lors des cinq prières quotidiennes. De plus, l’astronomie leur permet de fixer précisément le début et la fin du ramadan. Enfin, les Arabes qui sont de grands caravaniers s’en servaient pour se repérer lors de leur voyage.

Les musulmans étudient les étoiles. Ils utilisent des astrolabes (instruments mesurant la distance des étoiles à la Terre ) pour connaître la position des navires. Les astrolabes sont copiés par les Européens. Grâce aux progrès des mathématiques, les astronomes calculent aussi la longueur du méridien. Al Biruni donne, vers l’an mille, celle du rayon de la Terre, à 15 kilomètres prés. Il émet aussi l’idée que notre planète tourne autour du soleil.

La médecine arabe

Les savants de Bagdad traduisent les textes scientifiques grecs dans un premier temps. Puis dans un deuxième temps, ils inventèrent à leur tour de nouveaux médicaments. Ils soignèrent les princes et les pauvres. Ils progressèrent vers une médecine globale qui s’occupe du corps et de l’âme .

Découverte des Arabes en matière médicale

a) les apports de la médecine arabe

Les Arabes ont surtout développé deux grands domaines de médecine : l’ophtalmologie et la pharmacologie. L’ophtalmologie est l’étude de l’œil, de sa structure, de son fonctionnement, et de ses maladies. Les médecins arabes savaient opéraient de la cataracte. La pharmacologie est l’étude des  médicaments, de leur action et de leur emploi.

Au Moyen Age, l’hôpital de Bagdad devient le berceau de l’école médicale. Les Arabes utilisent de nombreux végétaux à usage oculaire, et notamment le camphre, l’ambre et le musc.

Les médecins arabes étaient également de grands chirurgiens : ils ont inventé l’anesthésie à l’éponge, pratiquaient les accouchements par césarienne et savaient réduire des fractures.

 Ils utilisaient déjà les prothèses dentaires.

b) Les médecins

Les deux grands médecins arabes les plus connus du Moyen Age sont : Avicenne et Rhazès.

Rhazès  : rédigea une énorme encyclopédie médicale de 22 volumes. Il y étudie des infections comme la rougeole, la variole… Il s’intéresse aux infections des enfants, et  à l’influence de la psychologie sur l’état des malades.

Avicenne s’appelait en réalité Ibn Sina (980-1037) Il était médecin et philosophe. Il est précoce ! A 14 ans, ses connaissances dépassent celles de ses maîtres. A 17ans, il est appelé pour soigner le souverain et le guérit. Avicenne se penche ensuite sur les désordres internes et externe des membres, puis sur les maladies (fièvres, tumeurs, pustules, fractures et soins de beauté).

Abulcasis fut aussi le plus grand chirurgien arabe du Moyen Age.

Les hôpitaux et leur fonctionnement

900 ans avant l’Occident, a été construit le premier hôpital à Bagdad, il a été créé par Haroun al-Rachid. Au Xème siècle, il y avait au moins un hôpital dans chaque ville arabe et les médecins se déplaçaient dans les campagnes soigner les paysans. Les séjours à l’hôpital étaient gratuits comme les visites médicales chez les paysans ainsi que les consultations pour les pauvres.

A cette époque, l’hôpital de Bagdad était le plus grand et le plus moderne de tout le monde entier. Il comptait 24 médecins. Il y avait des spécialistes : ophtalmologistes, chirurgiens, orthopédistes. Le personnel de l’hôpital comprenait aussi des infirmières et des cuisiniers.

 Il y a eu un grand soin porté au confort des malades et à l’hygiène des hôpitaux. C’était aussi des lieux d’enseignement de la médecine. Pour accélérer la guérison des malades on y donnait aussi des concerts. Au Moyen Age, les Arabes ont donc inventé la musicothérapie !  Ils faisaient venir des musiciens dans les hôpitaux pour guérir les malades.

En Occident, au Moyen Age, les hôpitaux n’existent pas ; il n’y a que les monastères qui suivent la règle de saint Benoît qui ont pour charge de soulager les maux de leurs  » hôtes « . Ces endroits sont donc plutôt des hospices, que des hôpitaux au sens moderne du terme.

Les techniques chirurgicales

De nombreux instruments sont utilisés par les chirurgiens arabes pour les opérations. Leurs techniques sont très modernes pour l’époque. Ainsi, les méthodes sommaires des chirurgiens croisés choquent les autres chirurgiens comme ceux qui coupent une jambe à l’ aide d’ une hache. Alors que les médecins arabes maîtrisent l’amputation. Les herbes et les huiles naturelles sont employées par les médecins pour soigner les malades. L’importance de l’hygiène est même citée dans le Coran.

Abulcasis, « le grand chirurgien »

Abulcassis est né en 931. Abulcasis est un très grand chirurgien arabe. Dans son livre La pratique il a écrit un résumé des connaissances chirurgicales de son époque. Il a décrit avec précision plusieurs techniques médicales : l’amputation, les luxations, l’incision, les fractures, la cautérisation, la saignée, les petites interventions, l’hémiplégie d’origine traumatique, l’opération des calculs de la vessie et la gangrène et l’accouchement. Son livre est très original pour l’époque car il y a mis des schémas  explicatifs. Il a aussi illustré et décrit prés de deux cents instruments de chirurgie réalisés et conçus par Abulcassis lui-même : stylets, bistouris, sondes, scies, ciseaux, otoscopes, cathéters, attelles.

L’ophtalmologie

L’ophtalmologie est l’une des branches médicales où les Arabes ont excellé, tant dans le domaine théorique que dans le domaine pratique.

Les Arabes utilisèrent de nombreuses plantes à usage oculaire, et notamment le camphre, l’ambre et le musc.

«L’encre du savant est plus sacrée que le sang du martyr.», a dit Mahomet dès le VIIème , c’est pourquoi des missions sont chargées de rapporter de l’étranger des manuscrits. Ces textes grecques, persans, indiens, chinois, sont traduits en arabe et regroupés dans les «Maisons de la Sagesse»et les «Maisons de la sciences» à Bagdad. On doit aux médecins arabes des descriptions cliniques nouvelles et précises, dans le cadre d’une organisations littérale et laïque qui annonce celle des universités européennes.

La géographie arabe

La cartographie arabe  a  bénéficié de l’héritage grec dont le plus célèbre représentant est Ptolémée qui fait partie de l’école  d’Alexandrie. C’est un auteur de nombreux ouvrages dont le plus connu, est l’Almageste.

Les navigateurs arabes créèrent et utilisèrent des cartes marines très exactes. Ibn Battuta fut par exemple un grand voyageur. Le géographe arabe al Idrisi réalisa une carte du monde en 1154. A partir du XIIIème siècle , environ les navigateurs dessinèrent des cartes précises de la Méditerranée qui était en général dépourvues de Méridiens ou de parallèles mais présentaient des lignes reliant les positions des ports  importants, d’où leurs noms de porte. 

JARDIN ET AGRICULTURE ARABES AU MOYEN AGE

Le jardin est un terrain généralement clos, où l’on cultive des végétaux utiles, ou d’agrément(jardin décoratif). L’agriculture est un ensemble de travaux transformant le milieu naturel pour la production des végétaux et des animaux utiles à l’homme. Les gens au  Moyen Age faisaient ça pour se nourrir.

Au Moyen Age, les gens cultivaient dans leurs jardins du blé, de l’orge, des céréales, des oliviers, de la vigne, du riz et des palmiers dattiers.

Dans les régions arabes, il faisait plutôt chaud mais sec. L’irrigation, c’est-à-dire l’eau apportée volontairement, était obligatoire pour leurs jardins. On utilisait la charrue, la traction animale, le fumier, les moulins à eau et à vent : ce sont les techniques de culture des Arabes au Moyen Age. Ils irriguaient les champs grâce à la noria, aux grands canaux, et à des canalisations souterraines.

Une noria à Cordoue

Les oasis au Moyen Age étaient un lieu reposant et  agréable, dans un milieu hostile (désertique). Les jardins des Almohades sont les plus anciens jardins conservés du monde arabo-musulman.

L’astrolabe

Définition : Instrument servant à mesurer la position angulaire des voûtes célestes. Il est constitué d’un arc de cercle gradué en degré d’arc, avec en son centre un bras mobile articulé. L’astrolabe fut probablement utilisé pour la première fois par l’astronome grec Hipparque.

juin 19, 2009

Sira

Filed under: Uncategorized — izaam01 @ 8:58

Sîra ou sîrah[1] est un mot arabe qui signifie biographie. Dans le contexte de l’islam une sîra est une biographie du prophète Mahomet. La forme du pluriel arabe siyar est parfois utilisée dans le même sens. Cependant le terme siyar désigne aussi les lois traditionnelles de la guerre.

La vie de Mahomet

La plus ancienne biographie du prophète Mahomet est celle écrite par Ibn Ishâq (mort vers 768). Cette biographie ne nous est parvenue que sous la forme de la version remaniée par Ibn Hichâm[2] (mort en 828 ou 833[3]). Elle est connue sous le nom de Biographie du messager de Dieu, Muhammad ben `Abd Allah[4] ou La biographie du prophète[5] ou Biographie due à Ibn Hichâm[6].

La Sîra d’Ibn Ishaq est intégralement éditée en deux volumes, sous le titre Muhammad aux éditions Al Bouraq (traduction française de Badawi Abdurrahmân) : tome 1, 654 pages, ISBN 2841611531 ; tome 2, 608 pages, ISBN 284161154X.

Tabarî (mort en 923) consacre dans la Chronique un chapitre à la biographie de Mahomet[7]

Ibn Kathîr[8] (mort en 1327) a écrit une Biographie du prophète.

Certaines Sîra récentes (tome II de Mahmoud Hussein) procèdent à une véritable réécriture de l’histoire, gommant ce qui paraît gênant à leurs yeux.

Remarque [modifier]

Ne pas confondre confondre sîra[9] et sirât[10] où le ṭ doit être prononcé !

Le mot sirât est une transcription d’un mot arabe signifiant chemin, voie que l’on retrouve fréquemment dans le Coran[11]. C’est alors le chemin à suivre[12].

sīra, سيرة, pl. siyar, سير, biographie

juin 18, 2009

Islam in Europe – When Muslims Ruled in Europe

Filed under: Uncategorized — izaam01 @ 9:05

Vidéo de YOUTUBE: L’histoire des musulmans de l’andalousie.

 http://www.youtube.com/watch?v=KUhe89q-6X8

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